Depuis une quinzaine d’années, le nombre de rhône-alpins utilisant le TER pour se rendre à leur travail n’a cessé d’augmenter. La Région a fait des déplacements par le rail l’une de ses toutes premières priorités, y consacrant un investissement financier considérable, tant sur le plan de la rénovation du matériel que sur le plan de la modernisation des infrastructures d’un réseau délaissé depuis quarante ans.
Pour autant, suite à la mise en place du cadencement en 2007 et des nombreux chantiers déjà réalisés ou en cours, les changements ressentis par les usagers sont très variables. En effet, si beaucoup d’usagers du TER ont considéré que le service s’était dégradé, d’autres au contraire ont constaté une amélioration dans leurs conditions de déplacement. Les avis divergent donc, et l’on est en droit de s’interroger sur les causes de ce constat dont le caractère mitigé semble quand même paradoxal au regard des sommes investies dans l’amélioration globale de l’offre ferroviaire.
L’ASULGV, avec d’autres associations d’usagers TER, vient d’écrire à Jean-Jack Queyranne, le président de la Région
Commentaires