La METRO a commandé une étude à l’Ecole Polytechnique Féférale de Lausanne sur les pratiques de déplacements dans la région urbaine grenobloise. A la suite de cette analyse, cette étude propose des solutions qui permettent un développement raisonnée de l’agglomération

Enrayer le développement « à la californienne » du périurbain grenoblois
suppose de recourir au fer. La structure de l’agglomération en doigts de
gant et l’existence d’infrastructures dans chacun de ces doigts rendent la chose
possible. A l’avenir, et si tant est que ce soit un objectif politiquement souhaité,
les efforts en matière de politique de déplacements devraient porter sur l’offre
ferroviaire régionale à l’échelle de la desserte périurbaine. Aménager des réseaux
de bus, même rapides, ne le remplacera pas. Même si c’est institutionnellement
compliqué, ce devrait donc être l’objectif stratégique numéro 1, qui, une fois réalisé,
permettrait d’envisager une véritable articulation entre les urbanisations et
les transports en commun, et de rendre politiquement acceptable une gestion des
accès routiers.